Travail de fond en éducation canine : arrêtons d’arroser le sable !

Citation « On vous le dit de mille façons » avec un chien tenant un jouet rouge, illustrant un message commun des professionnels du comportement animal : l'importance du travail de fond en éducation canine

Si votre chien traverse une période difficile, si les besoins liés à sa race ne sont pas comblés, si ses limites ne sont pas respectées, s’il a des douleurs non diagnostiquées, comment peut-il apprendre et évoluer sereinement ? Le travail de fond en éducation canine, c’est exactement ça : s’intéresser aux fondations avant tout le reste.

Avec mes collègues comportementalistes, on le dit chacun à notre manière, mais le message est le même : on ne construit rien de solide sur des fondations fragiles. Et croyez-moi, en tant qu’éducatrice canine intervenant à Vaison et alentours, si vous cherchez à régler le comportement de votre chien sans vous intéresser à son bien-être global, vous risquez de tourner en rond.

Les métaphores qui parlent vraiment

Entre professionnels, on a développé tout un arsenal de métaphores pour expliquer cette évidence. Parce que parfois, une image vaut mieux qu’un long discours, et ces comparaisons font toujours tilt chez les propriétaires.


C’est comme faire pousser des fleurs sur un tas de m*rde : Les fondations doivent être saines ! Ou encore, c’est comme apprendre à nager à quelqu’un qui est en train de se noyer : eh oui, d’abord apaiser et stabiliser pour ensuite entrer dans le grand bain progressivement.
Un cas intéressant rencontré récemment auprès d’une famille nyonsaise m’a d’ailleurs permis de développer cette réflexion. Leur chien montrait des signes d’agressivité marqués, mais après notre séance comportementale j’ai recommandé une investigation vétérinaire pour vérifier l’état clinique du chien et on a découvert qu’il souffrait d’une douleur chronique non diagnostiquée. Impossible et absolument pas éthique de travailler sur son comportement dans ces conditions !
C’est comme nager à contre-courant, on reste dans la métaphore aquatique pour expliquer à quel point cela peut être épuisant et inefficace. Ou comme mettre de la peinture sur un mur humide : le rendu attendu ne tiendra pas.

Le travail de fond en éducation canine : une approche qui fait sens

Celle que j’utilise souvent, c’est l’image d’arroser le sable. On dépense de l’énergie, du temps, des ressources pour un résultat très moyen ou éphémère. Ça vous parle ? Moi, ça me frustre à chaque fois de voir des propriétaires s’épuiser dans une approche qui ne peut pas fonctionner car elle ne prend pas en compte véritablement le chien.
Ça ne veut pas dire qu’il faut attendre que tout soit parfait pour commencer à travailler ! Mais plutôt adapter notre approche, collaborer avec d’autres professionnels si nécessaire, et personnaliser notre accompagnement. C’est exactement ce que je propose dans mon travail de consultante en comportement canin et félin. Et c’est ça, le travail de fond en éducation canine : une approche globale et personnalisée.

Par quoi on commence alors, si on veut faire un travail de fond ?

On évalue complètement la situation. Je dis bien complètement. Nombreux sont les propriétaires d’animaux à Valréas qui me consultent après avoir essayé plusieurs méthodes d’éducation sans succès, simplement parce que l’état général de leur chien n’avait jamais été pris en considération.

On s’intéresse à sa vie émotionnelle, son sommeil, ses routines, ses besoins, son environnement. On collabore avec des vétérinaires si besoin, généralistes ou spécialistes, pour exclure ou traiter des symptômes cliniques. Parce que franchement, comment voulez-vous qu’un chien qui a mal se concentre sur vos exercices d’éducation ?
On apprend à connaître l’animal pour adapter le travail à ses spécificités, à ses fragilités, à ses forces. Et on s’adapte à son humain, ses demandes, ses connaissances. Dans la Drôme provençale, notamment autour de Vaison et Nyons, j’accompagne régulièrement des binômes qui découvrent la portée de cette approche globale et le travail de fond qui lui est associé.

Le bien-être avant tout

Prendre en compte votre chien dans sa globalité, c’est ça, un accompagnement efficace et éthique qui améliore le bien-être de tout le monde. Mon approche basée sur l’analyse appliquée du comportement privilégie justement cette vision holistique du bien-être chien.
Parce que chaque animal est unique, et mérite qu’on prenne le temps de le comprendre. Et psst, c’est le plus éthique, aussi !

Que vous soyez à Valréas, Nyons ou même Vaison-la-Romaine, il est essentiel de comprendre que l’éducation canine ne peut pas se faire sans cette prise en compte globale.
J’interviens régulièrement à Vaison-la-Romaine pour des séances d’éducation où j’explique aux propriétaires pourquoi on doit d’abord s’occuper du bien-être avant de penser à l’obéissance. C’est du bon sens, mais en réalité ce n’est pas si évident que ça.

Une philosophie qui change tout

Si vous êtes de Vaison ou des environs et que votre chien montre des comportements que vous ne comprenez pas, sachez que découvrir mon approche vous aidera à cerner l’importance de ces fondations solides. Parce qu’avant de lui apprendre quoi que ce soit, il faut s’assurer qu’il soit en état de le faire.
Cette philosophie du bien-être en premier, c’est le fil conducteur de tout mon travail. Et si vous souhaitez en savoir plus sur qui je suis et comment j’accompagne les chiens anxieux, réactifs ou phobiques, n’hésitez pas à me contacter.
Quant à moi, je continuerai à prôner le travail de fond et une approche holistique. Parce qu’un chien épanoui, c’est un chien qui peut apprendre et qui prendra du plaisir à le faire. Et ça, c’est le début de tout le reste. 

La vraie sociabilité se construit dans le respect

Vous n’éduquez pas l’autre chien en sacrifiant le vôtre au passage. Intervenir à temps, ce n’est pas surprotéger : c’est guider, protéger, respecter. C’est montrer à votre chien qu’il peut compter sur vous.
J’interviens régulièrement à Vaison-la-Romaine pour des séances d’éducation où je transmets justement aux propriétaires les connaissances nécessaires pour décoder ces signaux avant que leur compagnon doive hausser le ton, à construire sa confiance en lui montrant qu’ils sont là pour le soutenir.

Parce que la sociabilité, ça se construit dans le respect. Pas dans la confrontation.

Et si vous souhaitez en savoir plus sur qui je suis et comment j’accompagne les chiens réactifs, anxieux ou phobiques, n’hésitez pas à me contacter ou à découvrir le témoignage de Julie avec son chien réactif.

Vous l’avez déjà vécu ce moment où on vous a demandé de « laisser faire » pendant que votre chien envoyait tous les signaux d’inconfort possibles ? Nos chiens méritent mieux que des interactions forcées au nom d’un apprentissage douteux.